Le procès de l'histoire. Caricature du 05/11/2023 dans CTXT
Alors que l'extermination se poursuit en Palestine, ici nous parlons déjà sans fin de la cayetanía révolutionnaire de pastel, de ses amis nazis voXiferantes et d'autres sous-espèces de fascistes et de leurs actions aux portes du siège du PSOE à Madrid.
Beaucoup d'entre eux étaient des militants affiliés et reconnus de Vox et d'autres sont venus encouragés par Abascal lui-même, qui avait déjà invité de manière subliminale les siens à utiliser la violence avec une interprétation tordue de l'article 30 de la Constitution et avait même récemment appelé la police à se révolter.
Mais n'allez pas croire qu'Abascal a pris une épée et s'est lancé dans la bataille. S'il y a une chose que les politiciens "aimant le mal" savent bien, et celle-ci est également très vague, c'est que lorsqu'il s'agit d'agir, ils doivent allumer la mèche et se cacher rapidement pour que d'autres fassent le sale boulot à leur place et puissent ensuite s'en sortir si les choses se compliquent.
Mais revenons au site de la bombe. Le dossier commence déjà à courir le risque de s'enliser dans la routine du quotidien. Un scandale de plus qui risque de se terminer dans l'ennui de la "normalité" et qui sera toujours moins important pour certains que l'actualité "brûlante".
Déjà, les médias internationaux font des pirouettes pour qualifier les bombardements de civils de"bombes qui tombent", d'"engins qui explosent" ou même simplementd'"explosion". Rien de plus. Comme s'il s'agissait d'un événement fortuit, sans auteur ni agent météorologique. Quelque chose de très similaire à cette ânerie de"mort tombée du ciel".
Le New York Times, quant à lui, a rédigé une déclaration immonde qui se lit comme suit : "Une explosion qui, selon les habitants de Gaza, a été provoquée par une explosion :
"Une explosion qui, selon les habitants de Gaza, était une frappe aérienne, a fait de nombreuses victimes dans un quartier dense"
Ce titre merdique restera lui aussi dans les mémoires avec honte, ou pas, mais il ne sera pas jugé car s'il y a bien une chose que nous savons, c'est que l'histoire ne juge pas et que la mémoire finit toujours par être manipulée et modelée au goût de divers fanatiques.
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